5 avril : Continuons à faire entendre la voix des AESH pour gagner !

Manifestation à Paris le 5 avril – Départ 13h 

Devant le secrétariat d’état chargé des personnes handicapées
Place Pierre Laroque (angle avenue Duquesne/ avenue de Ségur) Métro Ecole militaire vers le ministère de l’Éducation nationale


Depuis un an, les mobilisations des AESH ont été des succès incontestables, démontrant que la colère
s’amplifie. Ces journées d’action, largement relayées dans les médias, rassemblent des cortèges imposants partout en France : la mobilisation ne faiblit pas. Les AESH aspirent à exercer leur métier dans des conditions dignes mais le ministre reste sourd à leurs revendications.


Elles et ils contribuent pleinement par leur professionnalisme à la réussite de la scolarisation des élèves en situation de handicap. Pourtant, le ministère poursuit son attitude méprisante en leur imposant :
– La précarité, un salaire insuffisant et des temps incomplets qui les contraignent au cumul d’emploi
– Les PIAL qui dégradent leurs conditions de travail. C’est une politique du chiffre au détriment de la santé mentale et physique qui aboutit à de nombreuses démissions et la perte de sens de leur métier, notamment par le saupoudrage de l’accompagnement des élèves et par le manque de reconnaissance de l’institution.


La journée de lutte pour les droits des femmes le 8 mars a été l’occasion de rappeler que 92% des AESH
sont des femmes. La précarité, qui leur est imposée, contribue aux inégalités salariales dans l’Éducation nationale et à leur dépendance financière. Le sort qui leur est réservé s’inscrit dans une politique inacceptable de précarisation des personnels de la Fonction publique. L’obtention d’un statut pour les AESH serait une victoire pour l’ensemble des personnels du service public d’éducation.


Leurs revendications sont plus que jamais légitimes. L’intersyndicale FSU, CGT, SUD-Solidaires, SNALC et SNCL appelle en Ile-de-France les AESH à une nouvelle journée d’action le mardi 5 avril et à se mobiliser massivement par la grève et la manifestation pour :

Augmenter les rémunérations de toutes et tous les AESH sur toute leur carrière
– Leur garantir la possibilité de travailler à temps complet pour vivre dignement de leur travail
– Abandonner les PIAL et la politique de mutualisation des moyens
– Créer un véritable statut de la Fonction publique, de catégorie B, pour reconnaître le
métier d’AESH et donner l’accès à des formations qualifiantes à la hauteur des missions
– Recruter les AESH qui manquent pour permettre à tous et toutes les élèves en situation de handicap de bénéficier d’un accompagnement correspondant pleinement à leurs besoins.

C’est pourquoi l’intersyndicale appelle à poursuivre ce mouvement avec l’ensemble des personnels pour obtenir la satisfaction des revendications des AESH. Elle appelle à faire du mardi 5 avril une grande journée nationale de grève et de mobilisation dans les départements et académies.
Les assemblées générales doivent être l’occasion de débattre pour renforcer la mobilisation dans l’action
commune la plus large possible et construire, à l’instar des AESH du 94 en grève illimitée contre le PIAL, le rapport de force nécessaire qui permettra de gagner sur les revendications.

Assemblée générale des AESH en grève le 5 avril à 9h30
Bourse du travail de Paris – Salle Croizat 3 rue du Château d’eau- Métro République

 

Appel régional manifestation 5 avril AESH 

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EDITO BDT

COMMUNIQUÉ DE PRESSE UNITAIRE CGT, FSU, SOLIDAIRES

L’extrême droite est, et sera toujours, l’ennemie du monde du travail!

Depuis janvier 2014, nos organisations ont lancé une campagne de longue haleine intitulée « Uni·e·s contre l’extrême droite, ses idées, ses pratiques », dans le prolongement de l’appel « La préférence nationale n’est pas compatible avec le syndicalisme », signé en mars 2011.

Les politiques gouvernementales– dont notamment les mesures favorables au capital, la gestion catastrophique de la crise sanitaire –, subies par les salarié·e·s, les privé·e·s d’emploi, les retraité·e·s, les jeunes, les femmes, fournissent un terreau exploité par l’extrême droite. Les politiques d’austérité, sous l’aiguillon des organisations patronales et plus particulièrement du Medef ,génèrent une aggravation du chômage, le développement des inégalités sociales, de la précarité, de la pauvreté et des processus d’exclusion. Elles accroissent la désespérance sociale et peuvent pousser dans les bras de l’extrême droite certain·e·s salarié·e·s. Incontestablement, les politiques autoritaires et attentatoires aux libertés nourrissent également l’extrême droite.

« Respectabilité » de façade du RN et l’ultra-libéralisme raciste de Zemmour
Ce n’est pas le changement de nom  en Rassemblement national et leur volonté de donner l’image d’un parti à la fois respectable et différent des autres qui change la donne : ce parti est fondamentalement fasciste, raciste, violent, divise les salarié·e·s et au-delà tend à toujours plus opposer les habitant·e·s entre elles et eux.
Sa stratégie de dissimulation en  un « parti respectable » nourri par la colère sociale (retraite à 60 ans, augmentation de l’allocation aux adultes handicapé·e·s et du minimum vieillesse, « défense » des services publics) n’est qu’un leurre pour capter des voix de salarié·e·s frappé·e·s par les politiques néolibérales et des choix austéritaires qui se succèdent depuis des années. Les critiques sociales proclamées par ce parti sont une stratégie masquant leur absence totale de volonté de renverser le déséquilibre à l’œuvre entre celles et ceux qui possèdent du capital et les salarié·e·s ne vivant que de leur travail. Rien à attendre  de leur part pour nos salaires et nos pensions, notre protection sociale, les services publics, la sortie de l’austérité.
Zemmour, lui, ne fait même pas semblant et ne cache pas ses positions qui reprennent celles du Medef. Il est directement le produit des puissants qui l’ont créé comme personnage médiatique. C’est notamment Bolloré, grand patron, milliardaire et propriétaire de Cnews qui s’est assuré de lui donner une grande audience.
Obsédé par sa haine des immigré·e·s et des musulman·e·s, il essaie de détourner la colère populaire en créant des boucs-émissaires, fantasmant un monde qui n’a jamais existé où les seules différences seraient la couleur de peau ou la religion !

A l’opposé des orientations mortifères de l’extrême droite, nos organisations syndicales portent un ensemble de propositions alternatives visant à changer le travail pour changer la société.
Nos organisations proposent aux étudiant·e·s, aux salarié·e·s, aux agent·e·s de la Fonction publique, aux privé·e·s d’emploi, aux retraité·e·s de s’organiser au quotidien, sur les lieux de travail, d’études ou de vie, pour améliorer les droits et combattre les discriminations. De nombreuses mobilisations le  montrent : la solidarité, l’égalité des droits, la justice sociale sont  des aspirations fortes dans le monde du travail !
Par ailleurs, L’extrême droite joue aussi sur la corde « antimondialiste ». Pour notre part, nous revendiquons une autre mondialisation où les solidarités internationales priment en termes économiques, politiques et sociaux, contrairement à l’opposition entre les peuples prônée par l’extrême droite.

Nous diviser sous couvert de « préférence nationale » ne peut servir que ceux qui exploitent et accaparent les richesses.
La haine, l’exclusion, le racisme, ne sont plus le monopole des partis d’extrême droite, elles se sont largement diffusées dans toute la classe politique et participent d’une atmosphère délétère. Que le capitalisme soit d’ici ou d’ailleurs, peu importe : pour les salarié·e·s, c’est bien l’exploitation qui est en cause.
C’est bien ce système qui permet l’appropriation des richesses par une minorité. Et c’est bien l’unité des salarié·e·s dans la combativité, quels que soient leur nationalité et leur lieu de travail, qui permettra un meilleur partage des richesses.
Et c’est aussi parce que nos métiers et missions sont au service de l’intérêt général ou que nous voulons les transformer dans ce sens que nous n’acceptons pas de les voir remis en cause par la diffusion des idées d’extrême droite : que ce soit dans les services publics ou dans les entreprises privées, nous voulons travailler à l’égalité de traitement, à l’émancipation, au vivre ensemble, pas à la division et à l’exclusion.

 

Communiqué de presse unitaire

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Lumière sur les essentielles #8mars

© InfoCom CFDT

Caissières, agentes de nettoyage, de sécurité, aides à domicile ou ménagères… Pour célébrer la journée internationale des droits des femmes, le 8 mars, la CFDT met à l’honneur les travailleuses qui ont permis la continuité économique et sociale du pays durant les confinements. Des salariées qui attendent une reconnaissance digne de leurs métiers. Bien trop souvent, ces femmes touchent des salaires trop faibles, subissent des conditions de travail difficiles avec des conséquences sur leur santé, n’ont pas de perspectives d’évolution…

L’élaboration de cahiers de doléances

Pour rappeler ses revendications métier par métier et secteur par secteur, la CFDT appelle à un grand rassemblement à Paris devant le Panthéon (5e arrondissement) à partir de 11 h 30. Par ailleurs, les fédérations des ServicesIntercoAgriculture et AgroalimentaireSanté-SociauxConstruction et BoisTransports et Environnement ont été sollicitées afin de rédiger des cahiers de doléances récapitulant les revendications CFDT pour ces travailleuses ; elles seront transmises aux organisations patronales, à la presse et aux ministères concernés.

 

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