« On ne veut pas des miettes ! » Un millier de travailleurs essentiels1, dits aussi de la deuxième ligne, ont crié leur colère sur le quai André-Citroën, dans le 15e arrondissement de Paris, ce jeudi 3 février. Près de deux ans après le début de la crise sanitaire, ceux qui ont été applaudis au même titre que les soignants attendent toujours de voir leurs salaires et leurs conditions de travail s’améliorer.
1: Il s’agit des salariés du commerce alimentaire, du nettoyage, de la sécurité, de l’agroalimentaire, des aides à domicile et ménagères… Selon la Dares, « 4,6 millions de salariés du secteur privé ont encouru un risque de contamination durant la crise sanitaire en continuant d’apporter à la population les services indispensables à la vie quotidienne ».
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