Vous qui participez à l’action pour un système de retraite par solidarité et appréciez positivement le rôle que les syndicats y jouent, sans pour cela être syndiqué.e.s…

 

VOICI QUELQUES LIGNES À MÉDITER:

Savez vous qu’une récente étude du pourtant très libéral FMI conclue à « l’existence d’un lien entre la baisse du taux de syndicalisation et l’augmentation de la part des revenus les plus élevés dans les pays
avancés dans les 40 dernières années »?

Elle explique que l’affaiblissement des syndicats a permis « d’augmenter la part de revenus constitués par les rémunérations de la haute direction des actionnaires », et que « la moitié environ » du creusement des inégalités découlerait de l’insuffisance d’organisation des salarié.e.s.
Même si les luttes actuelles montrent, que les syndicats sont encore capables de mobiliser, les reculs sociaux de ces dernières années sont la preuve que quand le syndicalisme, point d’appui historique de la plupart des avancées émancipatrices s’efface, tout se dégrade, l’appétit des détenteurs du capital s’aiguise, l’extrême droite et l’intégrisme religieux envahissent la place pour semer la division entre les groupes
sociaux.

En fait, la bataille pour affaiblir le syndicalisme est partie intégrante des politiques libérales. l’un de leur penseurs les plus célèbres, Friedrich Hayek, dresse la feuille de route de ses amis politiques dès le milieu
du siècle dernier: « Si nous voulons entretenir le moindre espoir d’un retour à une économie de liberté, la question de la restriction du pouvoir syndical est une des plus importantes. ».

Quelques décennies plus tard, on ne compte plus les lois, mesures, sanctions qui frappent l’exercice du droit syndical et visent à l’effacement du syndicalisme: restriction du droit de grève, loi El Khomri, loi Macron, procédures judiciaires contre les syndicalistes, campagnes de presse, suppressions de locaux et de subventions…Tout est bon pour restreindre l’influence du syndicalisme.

L’étude du FMI tire de cela une question à laquelle elle ne répond pas: elle estime qu’ « il reste à déterminer si l’accroissement des inégalités dû à l’affaiblissement des syndicats est bon ou mauvais pour la société. »

Si vous êtes dans l’action actuellement, c’est que contrairement au temple du libéralisme qu’est le FMI, vous avez déjà une petite idée de la réponse.

Mais ne pensez vous pas qu’il faut alors en tirer la conclusion qui s’impose: il y a une urgence sociale et politique de renforcer les organisations syndicales?

ET CELA, ÇA VOUS INTERPELLE DIRECTEMENT!

Réfléchissez-y, discutons en.

CONTACT BOURSE DU TRAVAIL DE MALAKOFF : 

☎️ : 0155480631

📧 : boursedutravailmalakoff@gmail.com

✍️ : 24 rue Victor Hugo 92240 Malakoff

NB: Si ce texte vous tombe entre les mains alors que vous êtes déjà syndiqué.e.s, ne le jetez pas. Faites en bon usage, donnez le à un.e non syndiqué.e .

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